Quand le juge consacre un bail emphytéotique sur le droit à l'image !
Cours et tribunaux
Quand le juge consacre un bail emphytéotique sur le droit à l'image !
Le fait que l'autorisation, signée par la demanderesse, lorsqu'elle avait 22 ans, prévoyant que la société de production cessionnaire pouvait utiliser son image « par tous moyens, dans le monde entier et pour une durée de 99 ans » ait été ...
1. De la surenchère dans le libéralisme juridique à propos des contrats d'image. Depuis que la Cour de cassation 1 a décidé dans un élan de libéralisme des plus débridé que « les dispositions de l'article 9 du Code civil, seules applicables en matière de cession de droit à l'image, à l'exclusion notamment du Code de la propriété intellectuelle, relèvent de la liberté contractuelle », les magistrats du fond rivalisent d'imagination pour conforter les contrats d'image les plus ... 1er mars 2013 - Légipresse N°303
Peu importe ce que dit la loi : l'esclavage n'est pas un crime contre l'humanité
Cours et tribunaux
Peu importe ce que dit la loi : l'esclavage n'est pas un crime contre l'humanité
Si la loi du 21 mai 2001 tend à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crimes contre l'humanité, une telle disposition législative, ayant pour seul objet de reconnaître une infraction de cette nature, ne saurait être ...
Légitimer publiquement le recours à l'esclavage, est-ce commettre le délit d'apologie d'un crime contre l'humanité ? La question s'est posée à la suite des déclarations publiques d'un individu prétendant que l'esclavage n'a pas eu que des mauvais côtés.Les historiens auraient exagéré : « il y a des colons qui étaient très humains avec leurs esclaves, qui les ont affranchis, qui leur donnait la possibilité d'avoir un métier ». Quant à la ségrégation, elle était sous doute ... 1er mars 2013 - Légipresse N°303
La prise de vues d'oeuvre relevant des collections d'un musée, à des fins de commercialisation des reproductions photographiques ainsi obtenues, doit être regardée comme une utilisation privative du domaine public mobilier impliquant la ...
Rares sont les occasions lors desquelles le Conseil d'État est amené à se prononcer sur le domaine public mobilier. Alors que le débat sur l'existence d'un tel domaine agitait la doctrine depuis des décennies, il a fallu attendre 1996 pour qu'il reconnaisse l'existence d'une domanialité publique sur les biens mobiliers 1. Quelques années plus tard, le Conseil d'État en a confi rmé le principe mais en des termes si économes que seule la lecture des conclusions du commissaire du ... 1er mars 2013 - Légipresse N°303