Reconnaissance de la courte citation en matière photographique à fins d'actualité, à des faits antérieurs à la loi DADVSI
L'éditeur d'un magazine reprochait à un concurrent d'avoir, à l'occasion d'un article d'actualité paru en 2004, reproduit, sous forme de vignette, sans son autorisation, une photographie d'une jet-skieuse avec mention de sa source, publiée trois ans plus tôt dans son propre magazine. La société défenderesse se prévalait de l'exception de courte citation.Statuant sur renvoi après cassation, la cour juge que rien ne permet d'exclure les oeuvres photographiques du champ d'application de ... 1er novembre 2007 - Légipresse N°246
304 mots - 1 décision de justice
Droit de réponse
Jurisprudence
La poursuite peut être portée devant tout tribunal dans le ressort duquel l'écrit a été publié
En matière de presse, c'est la publication du journal ne contenant pas la réponse dans la forme imposée par la loi qui constitue le délit. La poursuite peut donc être portée devant tout tribunal dans le ressort duquel l'écrit a été publié.
En l'espèce, dans l'édition d'un quotidien régional diffusée notamment dans le Lot-et-Garonne, est paru un article mettant en cause la déontologie professionnelle d'un avocat à Marseille, lequel a adressé le surlendemain de la parution au directeur de la publication du journal une demande de publication d'une réponse, en application de l'article 13 de la loi du 29 juillet 1881. Celle-ci n'ayant pas été publiée dans les trois jours suivant la réception de la demande, l'intéressé a ... 1er novembre 2007 - Légipresse N°246
205 mots - 1 décision de justice
Injure
Jurisprudence
Le libre droit de critique et de polémique ne peut tout justifier
L'article 29 alinéa 2 de la loi du 29 juillet 1881 définit l'injure comme toute expression outrageante, terme de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait. Un chroniqueur ne peut se prévaloir du libre droit de critique et de ...
En l'espèce, le responsable d'un mouvement jugé sectaire a déposé une plainte avec constitution de partie civile en diffamation suite à des propos tenus lors d'une émission de télévision par un chroniqueur. Selon le tribunal, l'expression « gros blaireaux du style de X. (la partie civile) » constitue bien à l'égard de cette dernière un terme de mépris et celle de « tête de con » présente un caractère outrageant, sans que ni l'une ni l'autre ne contienne l'imputation d'un fait ... 1er novembre 2007 - Légipresse N°246
215 mots - 1 décision de justice
01/11/2007
Marque
Le nom d'une commune doit pouvoir être utilisé comme ...
01/11/2007
Audiovisuel
Remplacement du CSA par un Conseil du pluralisme?
01/11/2007
Audiovisuel
Mission de concertation en vue de la modification des ...