L'indépendance du Conseil supérieur de l'audiovisuel : le débat est relancé
Aux termes de l'article 5, alinéa 2 de la loi du 30 septembre 1986, « les membres du CSA ne peuvent, directement ou indirectement, exercer des fonctions, recevoir d'honoraires, sauf pour des services rendus avant leur entrée en fonction, ni ...
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), organe de régulation de la communication audiovisuelle, a été créé par la loi du 17 janvier 1989. Il a ainsi succédé à la Haute Autorité de communication audiovisuelle créée en 1982 et à la Commission nationale pour la communication et les libertés (CNCL) qui l'avait remplacée en 1986. C'est une autorité administrative indépendante et ses membres se sont donc vus conférer un statut spécifique. Ainsi, en ce qui concerne leur ... 1er juin 2002 - Légipresse N°192
Le statut juridique du directeur de collection, entre l'auteur et l'éditeur
Fruit de la jurisprudence et de la pratique professionnelle, le statut juridique du directeur de collection reste complexe. Les maisons d'édition ont donc pris pour habitude de conclure avec lui des contrats très précis et complets, définissant ...
Il n'existe pas de définition juridique des directeurs de collection, bien que la plupart des maisons d'édition fassent appel à leurs services. Leur statut juridique est aujourd'hui le fruit d'une alchimie où dominent la pratique professionnelle qui a élaboré ses propres contrats-types et une jurisprudence émanant aussi bien des chambres spécialisées en propriété littéraire et artistique que du tribunal des affaires de la sécurité sociale.I - DÉFINITION ET FONCTIONS DU ... 1er juin 2002 - Légipresse N°192
Retour sur un an de jurisprudence en droit de la presse
Encadré par la loi du 29 juillet 1881, le droit de la presse est un droit essentiellement prétorien. Il n'est donc pas inutile de rappeler quelles ont été les principales décisions de cette année 2001 en la matière. La présentation des ...
L'idée de réaliser un bilan de la jurisprudence publiée en un an sur le droit de la presse ne s'est pas imposée de manière évidente. On pouvait douter de l'utilité de revenir sur cette jurisprudence, sans l'assortir de commentaires critiques.On pouvait s'interroger sur l'intérêt du rappel d'une information déjà connue. Cet intérêt est apparu cependant probable aux rédacteurs de Légipresse. Dans un contexte d'accélération de l'information et de la vie moderne, un mémento de ... 1er juin 2002 - Légipresse N°192