Bénéfice de la bonne foi reconnu aux journalistes qui établissent que le ton polémique ne dépasse pas le seuil de prudence et d'objectivité requis
Des propos tels que « (l'appelant) n'est même pas un piètre enquêteur puisqu'il n'a pas enquêté du tout et que son livre n'est qu'un tissu d'approximations, de mensonges et de semi-vérités», « (l'appelant) : l'effroyable imposteur », « le ...
Le bénéfice de la bonne foi doit être reconnu aux auteurs qui établissent que le ton polémique et le choix des mots « imposture et imposteur», en écho au titre d'un ouvrage éminemment polémique contestant la véracité de l'écrasement d'un avion sur le bâtiment du Pentagone y causant des centaines de mort, ne dépassent pas le seuil de prudence et d'objectivité dont doit faire preuve tout journaliste, alors que la remise en cause pour partie d'événements dramatiques très ... 1er janvier 2005 - Légipresse N°218
141 mots - 1 décision de justice
Diffamation
Jurisprudence
Reconnaissance de la bonne foi
L'échec de l'offre de preuve de la vérité des faits diffamatoires ne fait pas obstacle à la preuve de la bonne foi de l'auteur.
En l'espèce, dans le contexte récurrent de la situation politique troublée d'un État, la reproduction, dans une rubrique d'actualité hebdomadaire consacrée au récit d'événements d'actualité par ceux-là même qui les ont vécus, du témoignage, nécessairement emprunt de subjectivité, de l'épouse d'un opposant notoire au régime politique incarné par le plaignant, relativement à des événements dont elle et sa famille ont été victimes n'est pas exclusif de la bonne foi de son ... 1er janvier 2005 - Légipresse N°218
132 mots - 1 décision de justice
Diffamation envers un fonctionnaire public
Jurisprudence
Les commissaires-priseurs ne disposent d'aucune prérogative de puissance publique
L'interdiction d'exercer l'action civile séparément de l'action publique, édictée par l'article 46 de la loi du 29 juillet 1881, ne concerne que la diffamation commise envers les personnes protégées par les articles 30 et 31 de la même loi et ...
En l'espèce, pour déclarer, en application de l'article 46 de la loi du 29 juillet 1881, irrecevable l'action en diffamation intentée devant les juridictions civiles sur le fondement de l'article 29 de la loi précitée, par un commissaire priseur en réparation de son préjudice, l'arrêt retient que l'imputation diffamatoire concerne des actes de la fonction même de l'intéressé pris en sa qualité de commissairepriseur; que celui-ci est, dans le cadre de son activité professionnelle, ... 1er janvier 2005 - Légipresse N°218
230 mots - 1 décision de justice
01/01/2005
Droit a l'image
Lien insuffisant entre la photographie litigieuse et ...
01/12/2004
Référé
Injonction faite à une société éditrice de retirer de la ...
01/12/2004
Statut professionnel
Selon les usages de la profession, la rupture sans préavis ...
01/12/2004
Télévision
Autorisation de diffusion d'extraits du procès de Maurice ...
01/12/2004
Vie privée
Constitue une violation de la vie privée, la publication ...