Enews Legipresse

Recevez la newsletter et entrez dans le Club Légipresse
Valider
Valider l'adresse e-mail pour inscription à l'E-news

Le club Légipresse

Les 2 derniers inscrits
ESSOH MONICA

étudiante

Vidéos

02/09/2016
Fabrice Arfi, Médiapart

Forum 2015 - Informer n'est pas un délit

Toutes les vidéos
Accueil > Statut professionnel > Selon les usages de la profession, la rupture sans préavis des relations commerciales avec une société réalisant des photogravures est abusive, sans malfaçons dûment constatées - Statut professionnel

Statut professionnel
/ Jurisprudence


01/12/2004


Selon les usages de la profession, la rupture sans préavis des relations commerciales avec une société réalisant des photogravures est abusive, sans malfaçons dûment constatées



La boutique



> Abonné ? Identifiez-vous



Aux termes des articles 202, 204 et 205 des usages professionnels et conditions générales de vente de la Fédération de l'imprimerie et de communication graphique, en raison de l'organisation spéciale qu'exigent la photogravure, la composition, l'impression et le brochage des périodiques, un préavis réciproque est dû par l'éditeur à l'industriel et par l'industriel à l'éditeur, ce préavis devant être donné par lettre recommandée avec avis de réception.
À défaut de préavis, une indemnité égale à 8% du chiffre d'affaires qui aurait été réalisé durant sa période devient exigible. Cependant, il n'y a pas lieu à préavis, selon les dispositions de l'article 205, en cas de malfaçons ou retards fréquents « dûment constatés».

En l'espèce, une société était depuis 1991 en relation d'affaires avec une entreprise de communication, pour la réalisation de photogravures, destinées à être publiées dans sa revue. Invoquant des malfaçons affectant les travaux ainsi confiés, elle avait rompu en 1995 leurs relations commerciales. Aucun contrat n'avait jamais été signé entre les parties même si leurs rapports commerciaux, destinés à s'inscrire dans la durée, avaient été entretenus durant plus d'un an.La ...
Cour d'appel, Paris, 1re ch. sect. G, 5 mai 2004, SA Mahd – Groupe PVM Communication c/ FFM
 
1er décembre 2004 - Légipresse N°217
202 mots