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Statut professionnel
/ Jurisprudence
01/12/2004
Selon les usages de la profession, la rupture sans préavis des relations commerciales avec une société réalisant des photogravures est abusive, sans malfaçons dûment constatées
Aux termes des articles 202, 204 et 205 des usages professionnels et conditions générales de vente de la Fédération de l'imprimerie et de communication graphique, en raison de l'organisation spéciale qu'exigent la photogravure, la composition, l'impression et le brochage des périodiques, un préavis réciproque est dû par l'éditeur à l'industriel et par l'industriel à l'éditeur, ce préavis devant être donné par lettre recommandée avec avis de réception. À défaut de préavis, une indemnité égale à 8% du chiffre d'affaires qui aurait été réalisé durant sa période devient exigible. Cependant, il n'y a pas lieu à préavis, selon les dispositions de l'article 205, en cas de malfaçons ou retards fréquents « dûment constatés».
En l'espèce, une société était depuis 1991 en relation d'affaires avec une entreprise de communication, pour la réalisation de photogravures, destinées à être publiées dans sa revue. Invoquant des malfaçons affectant les travaux ainsi confiés, elle avait rompu en 1995 leurs relations commerciales. Aucun contrat n'avait jamais été signé entre les parties même si leurs rapports commerciaux, destinés à s'inscrire dans la durée, avaient été entretenus durant plus d'un an.La ...
Cour d'appel, Paris, 1re ch. sect. G, 5 mai 2004, SA Mahd Groupe PVM Communication c/ FFM