Caractère frauduleux du dépôt d'une marque consistant en l'appropriation du nom patronymique d'autrui
L'article L. 711-4 du Code de la propriété intellectuelle dispose que ne peut être adopté comme marque un signe portant atteinte à des droits antérieurs et notamment aux droits de la personnalité d'un tiers, notamment à son nom patronymique.
En l'espèce, la productrice d'une émission de télévision avait déposé à titre de marque française « Le Belattar show », correspondant à l'intitulé du programme dont elle avait la charge et au patronyme de son animateur. Ce dernier invoquait en justice le caractère frauduleux du dépôt de ladite marque, effectué sans son autorisation et après l'expiration du contrat le liant à ladite société. Pour faire droit à sa demande, le tribunal relève que le dépôt a en effet été ... 1er janvier 2012 - Légipresse N°290
256 mots - 1 décision de justice
Liberté d'expression
Jurisprudence
Ingérence disproportionnée dans le droit à la liberté d'expression d'une avocate dans la presse
La requérante, avocate, a été déclarée coupable par les juridictions françaises de violation de secret professionnel pour avoir divulgué à la presse le contenu d'un rapport d'expertise remis au juge d'instruction dans le cadre d'une ...
La Cour rappelle que la liberté d'expression vaut aussi pour les avocats, qui ont le droit de se prononcer publiquement sur le fonctionnement de la justice, mais dont la critique ne saurait franchir certaines limites. Ainsi, une ingérence dans la liberté d'expression de l'avocat ne peut qu'exceptionnellement passer pour « nécessaire dans une société démocratique ». Elle estime que les déclarations de la requérante s'inscrivaient dans le cadre d'un débat d'intérêt général, les ... 1er janvier 2012 - Légipresse N°290
308 mots - 1 décision de justice
Liberté d'expression
Jurisprudence
La Cour Edh distingue une atteinte à la réputation d'une personne et une atteinte à la réputation commerciale d'une société, dépourvue de dimension morale
Invoquant l'article 10 de la Convention Edh, le requérant, journaliste, se plaignait d'avoir été condamné pour diffamation au motif qu'il avait sévèrement critiqué, dans un quotidien national, la qualité d'un vin hongrois bien connu produit ...
Pour la Cour Edh, nul ne conteste qu'il y a eu ingérence dans le droit de M. Uj à la liberté d'expression. Cette ingérence était « prévue par la loi », en l'occurrence l'article 180 § 1) b du Code pénal, et visait un but légitime, à savoir la protection de la réputation d'autrui. La Cour observe que la société productrice du vin avait sans conteste le droit de se défendre contre des allégations diffamatoires et qu'il y a un intérêt général à protéger le succès commercial ... 1er janvier 2012 - Légipresse N°290
335 mots - 1 décision de justice
01/01/2012
Injure
Google Suggest : condamnation du moteur de recherche pour ...
01/01/2012
Droit de réponse
Demande d'insertion forcée d'un droit de réponse intentée ...
01/01/2012
Droit d'auteur
Restitution des supports de photographies de mode ...
01/01/2012
Droit d'auteur
Protection de photographies de portr
01/01/2012
Droit d'auteur
Même si elle conserve la trace de l'oeuvre, une plaque de ...