Injure non absorbée par la diffamation et absence d'excuse de provocation
Un humoriste politique a porté plainte et s'est constitué partie civile, du chef d'injures publiques envers particulier, en raison de la diffusion, lors d'une émission radiophonique, du propos suivant, tenu par un animateur: «Même les mecs ...
Pour la Cour de cassation, il résulte de l'arrêt que les injures incriminées n'étaient pas absorbées par des propos contenant l'imputation de faits précis portant atteinte à l'honneur et à la considération de la partie civile, et qu'elles ne constituaient pas une riposte immédiate et irréfléchie à une provocation. La cour d'appel a donc justifié sa décision. 1er mars 2010 - Légipresse N°270
67 mots - 1 décision de justice
Liberté d'expression
Jurisprudence
Liberté d'expression, protection de la morale et accès du public au patrimoine littéraire européen
L'éditeur turc requérant avait été condamné par les juridictions turques pour avoir publié le roman érotique Les onze mille verges, de Guillaume Apollinaire, à une peine d'amende « lourde » (susceptible d'être convertie en jours ...
La Cour observe qu'il n'y a pas de controverse entre les parties sur l'existence d'une ingérence, sur la prévisibilité par la loi de cette ingérence et sur la légitimité du but poursuivi en l'espèce, à savoir la protection de la morale. Elle souscrit à ce constat. Reste à déterminer si la condamnation au pénal du requérant ainsi que la mesure de saisie de tous les exemplaires du livre peuvent passer pour des mesures nécessaires dans une société démocratique, au sens de l'article ... 1er mars 2010 - Légipresse N°270
473 mots - 1 décision de justice
Prix du livre
Jurisprudence
La loi Lang sur le prix unique du livre ne s'applique pas aux partitions musicales
La loi du 10 août 1981, qui est d'interprétation stricte puisque dérogeant au principe de la liberté des prix, ne s'applique pas aux partitions musicales qui n'y étaient pas visées.
En l'espèce, un syndicat de librairies reprochait à une librairie spécialisée dans les ouvrages de musiques, de ne pas respecter les dispositions de la loi du 10 août 1981 sur le prix unique du livre en consentant sur la vente des partitions musicales des rabais supérieurs à ceux autorisés par cette loi et en faisant de la publicité sur ces rabais hors de son lieu de vente. La Cour de cassation rejette le pourvoi formé contre l'arrêt qui l'avait débouté de ses demandes. 1er mars 2010 - Légipresse N°270
89 mots - 1 décision de justice
01/03/2010
Procédure
Le tribunal peut allouer au prévenu des dommages et ...
01/03/2010
Publications interdites
Définition de l'acte de procédure visé par l'article 38 ...
01/03/2010
Publications interdites
Publication de dépositions extraites d'une enquête ...
01/03/2010
Publicité
Contrôle par la Cour de cassation de la licéité d'une ...