Rejet de l'offre de preuve mais bénéfice de la bonne foi accordé au journaliste
La preuve de la vérité diffamatoire doit être complète, parfaite et corrélative aux imputations formulées tant dans leur matérialité que dans leur portée. Les prévenus réputés de mauvaise foi quant à la publication des imputations ...
En l'espèce, un article avait relaté le contenu de procès-verbaux de salariés d'une société sur laquelle pesaient des soupçons quant à la distribution de viandes d'origine britannique après l'embargo décrété à leur égard en raison de l'épizootie d'encéphalopathie spongiforme bovine. Ces procès-verbaux faisaient notamment état de l'écoulement de viandes dont les estampilles d'origine avaient été retirées.Le tribunal juge que l'évocation d'une instruction judiciaire venant ... 1er septembre 2004 - Légipresse N°214
276 mots - 1 décision de justice
Diffamation
Jurisprudence
Exercice du droit de libre critique par les actionnaires minoritaires d'une société sur les actes de gestion effectués par les actionnaires majoritaires de celle-ci
Viole l'article 29 de la loi du 29 juillet 1881 la cour d'appel qui, pour condamner le demandeur à payer des dommages-intérêts pour diffamation non publique, retient que le document incriminé, distribué lors de l'assemblée générale d'une société, évoque, en vue d'agir à l'encontre des intérêts de cette dernière, une entente secrète entre huit médecins et une société tierce, accuse ces huit médecins de trahir les intérêts qui leur sont confiés et porte ainsi atteinte à ... 1er septembre 2004 - Légipresse N°214
147 mots - 1 décision de justice
Diffamation envers un fonctionnaire public
Jurisprudence
Le président du Conseil supérieur de l'Ordre des experts-comptables n'est investi d'aucune prérogative de puissance publique
La qualité de dépositaire ou agent de l'autorité publique ou de citoyen chargé d'un service ou d'un mandat public au sens de l'article 31 de la loi de 1881, n'est reconnue qu'à celui qui accomplit une mission d'intérêt général en exerçant ...
En l'espèce, l'arrêt critiqué a écarté l'argumentation des prévenus excipant la nullité de la poursuite en soutenant que la partie civile, président du Conseil supérieur de l'Ordre des experts-comptables, n'ayant pas la qualité de citoyen chargé d'un service public, la plainte aurait dû être déposée sur le fondement de l'article 32 de la loi du 29 juillet 1881. En se déterminant ainsi alors que le président du Conseil supérieur de l'Ordre des experts-comptables n'est investi ... 1er septembre 2004 - Légipresse N°214
105 mots - 1 décision de justice
01/09/2004
Diffamation raciale
Absence d'imputation de fait précis attentatoire à ...
01/09/2004
Droit à l'image
Publication d'une photographie d'un accident de voiture non ...
01/09/2004
Droit à l'information
Maintien d'une programmation justifiée par le droit du ...
01/09/2004
Droit d'auteur
L'exigence de rémunération proportionnelle ne s'impose ...
01/09/2004
Droit d'auteur
Appréciation d'agissements parasitaires et de faits ...