Action civile fondée sur l'article 65-1 de la loi de 1881 : le délai de prescription de trois mois court à nouveau à compter de chaque acte interruptif
Selon l'article 65-1 de la loi du 29 juillet 1881, les actions civiles fondées sur une atteinte au respect de la présomption d'innocence commise par l'un des moyens visés à l'article 23 de cette loi se prescrivent après trois mois révolus à ...
En l'espèce, si c'est à tort que la cour d'appel a décidé que le demandeur n'avait pas à réitérer trimestriellement son intention de poursuivre l'action engagée, la censure de sa décision n'est pas encourue de ce chef, dès lors que l'application immédiate de cette règle de prescription dans l'instance en cours aboutirait à priver la victime d'un procès équitable, au sens de l'article 6.1 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés ... 1er octobre 2004 - Légipresse N°215
88 mots - 1 décision de justice
Prescription
Jurisprudence
L'absence de signification des conclusions dans les formes prévues par l'article 672 du nouveau code de procédure civile n'interrompt pas la prescription
Selon l'article 672 du nouveau code de procédure civile, la signification des actes entre avocats est constatée par l'apposition du cachet et de la signature de l'huissier de justice sur l'acte et sa copie avec l'indication de la date et du nom de ...
En l'espèce, par motifs propres et adoptés, l'arrêt retient que la personne qui s'estimait mise en cause par un article a assigné les défendeurs par acte d'huissier de justice du 31 juillet 1996. Ses conclusions des mois d'octobre et décembre 1996, et celles du début de l'année 1997 ont été seulement transmises par le secrétariat de l'Ordre des avocats selon un usage local sans être signifiées dans les formes prévues par l'article 672 précité. Aucun exemplaire de ces conclusions ... 1er octobre 2004 - Légipresse N°215
149 mots - 1 décision de justice
Prescription
Jurisprudence
Des sommations ne constituent pas des actes de poursuite interruptifs de la prescription
Pour déclarer recevable l'action en réparation de propos jugés diffamatoires des demandeurs, condamner l'entreprise éditrice du journal litigieux et son directeur de la publication à leur payer des dommages-intérêts et ordonner la publication ...
En statuant ainsi, alors qu'un tel acte de nature extra-judiciaire ne pouvait être qualifié d'acte de poursuite devant le tribunal de grande instance où la représentation des parties par avocats est obligatoire, la notification faite valablement à la partie jointe ne pouvant lui conférer le caractère d'acte interruptif de la prescription, la cour d'appel a violé le texte susvisé. 1er octobre 2004 - Légipresse N°215
63 mots - 1 décision de justice
01/10/2004
Prescription
Une ordonnance de clôture interrompt la prescription
01/10/2004
Marque
Dénigrement de marque sur internet non justifié par la ...
01/10/2004
Injure
Chanson pastiche injurieuse
01/10/2004
Droit d'auteur
Appréciation du caractère original de photographies ...
01/10/2004
Artiste-interprète
Résolution judiciaire d'un contrat entre un producteur et ...