Diffusion d'une série documentaire par un coproducteur sans acquisition des droits de diffusion
L'article L. 335-3 du CPI réprime au titre de la contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d'une oeuvre de l'esprit en violation des droits de l'auteur, tels qu'ils sont définis et réglementés ...
Une série documentaire issue d'une coproduction entre l'INA, un producteur et un diffuseur a été diffusée par ce dernier deux ans après le terme de la cession de droits de diffusion, sans l'accord du coproducteur, ni mention de son nom au générique. Le diffuseur arguait de la rémunération de ses partenaires par le biais de la SCAM, ce qui l'aurait exonéré de toute demande d'autorisation aux ayants droit. Pour le tribunal, le fait que la chaîne défenderesse ait conclu une convention ... 1er octobre 2008 - Légipresse N°255
186 mots - 1 décision de justice
Droit d'auteur
Jurisprudence
La charge de la preuve de l'originalité de l'oeuvre pèse sur son auteur
Il appartient à l'auteur d'une photographie, dont il réclame la protection par le droit d'auteur, de démontrer son originalité, en caractérisant l'empreinte de sa personnalité par exemple par le choix du sujet, le choix de la pose, l'angle de ...
En l'espèce, un photographe ayant travaillé plus de dix ans pour l'AFP a obtenu du Conseil de prud'hommes la requalification de la rupture de leurs relations de travail en licenciement. Le même CPH a jugé que l'exploitation de 94 photographies avait été faite en violation des droits d'auteur du photographe et a condamné l'AFP à 50000 F de dommages et intérêts. Estimant que certaines de ses photographies faisaient toujours l'objet de contrefaçon, le photographe a assigné l'AFP devant ... 1er octobre 2008 - Légipresse N°255
262 mots - 1 décision de justice
Droit d'auteur
Jurisprudence
Qualité de coauteur d'une oeuvre audiovisuelle créée avant la loi de 1957
S'il est constant que les dispositions du CPI dans la version de la loi de 1957 ne sont pas applicables au litige pour déterminer la qualité d'auteur du demandeur, pour autant la jurisprudence reconnaissait dès le début des années 1950 la ...
En l'espèce, le contenu même du contrat signé avec les sociétés de production démontrait que le rôle du demandeur était un rôle de créateur car lui revenaient la direction artistique, la mise en scène, la collaboration à l'adaptation, la supervision du découpage et du montage. Le demandeur étant celui qui opérait les choix décisifs dans le domaine artistique de la mise en scène et dans l'ordonnancement définitif du film, une fois toutes les séquences tournées selon ses ... 1er octobre 2008 - Légipresse N°255
149 mots - 1 décision de justice
01/10/2008
Libertés fondamentales
La référence par la Miviludes à un ouvrage critiquant les ...
01/10/2008
Livre
La CJCE se prononce sur la récupération d'aides d'État ...
01/10/2008
Presse
Impossibilité pour le pigiste d'invoquer la clause de ...
01/10/2008
Diffamation
Imputation de propos racistes
01/10/2008
Diffamation
Alimentation d'une thèse visant à jeter le discrédit sur ...