Examen de la déloyauté de la pratique commerciale dénoncée au regard des critères énoncés par la directive 2005/29/CE, en vertu du principe d'interprétation conforme
En vertu du principe d'interprétation conforme, il revient à la juridiction saisie d'évaluer la déloyauté de la pratique commerciale dénoncée (vente des ordinateurs pré-équipés de logiciels d'exploitation et d'utilisation, sans permettre au ...
En l'espèce, l'association requérante soutenait que la société a commis des pratiques trompeuses, faute d'avoir communiqué au consommateur les conditions d'utilisation des logiciels pré-installés. S'agissant du prix des logiciels en cause, la cour estime que cette information ne revêt pas un caractère substantiel puisque, ce qui importe avant tout pour le consommateur, c'est de connaître le prix global de l'objet proposé à la vente. Tel est le sens de la directive et de l'article L. ... 1er février 2010 - Légipresse N°269
189 mots - 1 décision de justice
Droits voisins
Jurisprudence
La SPEDIDAM a qualité à agir pour la défense des droits individuels des artistes-interprètes, qu'ils soient ou non adhérents à ses statuts
L'article L. 321-1 du CPI pose le principe selon lequel les sociétés de perception et de répartition visées par ce texte, ont qualité pour ester en justice pour la défense des droits dont elles ont statutairement la charge, sans qu'il soit ...
En l'espèce, les défendeurs à l'action contestaient la qualité à agir de la SPEDIDAM pour les quelque 110 artistes-interprètes pour lesquels elle ne versait pas de preuve de leur adhésion et/ou de leur participation à l'enregistrement d'un album litigieux. Pour le tribunal, la SPEDIDAM ne peut délivrer aucune autorisation au nom d'artistes-interprètes qui ne lui auraient pas confié la gestion de leurs droits, sans qu'il puisse en revanche en être tiré aucune conséquence sur sa ... 1er février 2010 - Légipresse N°269
117 mots - 1 décision de justice
Droits voisins
Jurisprudence
Licéité de l'exploitation de phonogrammes du commerce par des plateformes de téléchargement payant
La SPEDIDAM faisait valoir que l'autorisation écrite donnée par les artistes-interprètes pour la fixation de leur interprétation, la reproduction de cette fixation et sa communication au public sous forme de phonogramme du commerce ou publié à ...
Le tribunal retient que la destination mentionnée sur les feuilles de présence (« phonogramme publié à des fins de commerce » ou « phonogramme du commerce ») ne signifie pas que les artistes musiciens n'ont autorisé la fixation et la reproduction qu'aux fins de réalisation de disques vendus au public sous forme de support physique. Se fondant sur l'article 3 de la Convention de Rome de 1961, l'article 2 e) du traité OMPI de 1996 et sur les travaux parlementaires de la loi du 3 juillet ... 1er février 2010 - Légipresse N°269
170 mots - 1 décision de justice
01/02/2010
Droits voisins
Appréciation de l'exception de discours dans les réunions ...
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Google suggest: le moteur de recherche obligé d'expliquer ...
01/02/2010
Internet
Pour la Cour de cassation, la mise en place d'espaces ...
01/02/2010
Liberté d'expression
Absence d'abus dans l'exercice par une salariée de sa ...
01/02/2010
Audiovisuel
La Commission européenne engage une action contre la France ...