Condamnation d'un avocat s'exprimant, sans suffisamment de prudence, au nom du Conseil de l'Ordre des médecins
Un avocat avait été renvoyé devant le tribunal correctionnel en raison de propos qu'il avait tenus au sujet d'un neurochirurgien, vivement critiqué dans la presse à la suite de l'opération qu'il avait effectuée sur un célèbre chanteur qui avait subi des complications chirurgicales. Celui-ci s'était exprimé en sa qualité d'avocat de l'Ordre des médecins, alors qu'il était interviewé par des journalistes à la sortie d'une audience. Ses propos, qui avaient fait l'objet d'un ... 1er juillet 2012 - Légipresse N°296
381 mots - 1 décision de justice
Diffamation
Jurisprudence
Les propos tenus lors d'une réunion d'un conseil municipal ne peuvent être condamnés qu'en raison de « motifs impérieux »
L'article 10-2 de la Convention Edh ne laisse guère de place pour des restrictions à la liberté d'expression dans le domaine du discours politique ou des questions d'intérêt général. Les limites de la critique admissible sont plus larges à ...
En l'espèce, la Cour européenne des droits de l'homme avait été saisie par un conseiller municipal de la ville de Versailles dirigeant un mouvement politique local d'opposition de la ville.Celui-ci avait été condamné pénalement par les juridictions françaises à raison des propos qu'il avait tenus lors d'une réunion du conseil municipal contre un adjoint au maire, l'accusant de faits de corruption. Il estimait que sa condamnation avait constitué une violation de l'article 10 de la ... 1er juillet 2012 - Légipresse N°296
459 mots - 1 décision de justice
Diffamation
Jurisprudence
Il incombe à la seule personne poursuivie de prouver l'existence de faits justificatifs suffisants de nature à faire admettre la bonne foi
Si la présomption d'intention de nuire, résultant des imputations diffamatoires elles-mêmes, peut être combattue et éventuellement détruite par la preuve de l'existence de faits justificatifs suffisants de nature à faire admettre la bonne foi, ...
En l'espèce, les élus d'une communauté d'agglomération avaient reçu une lettre anonyme mettant en cause le comportement professionnel du directeur général des services techniques de ladite communauté, dont certains passages avaient été publiés dans un quotidien régional, assortis d'un commentaire. Les auteurs de la lettre n'avaient pas été identifiés. Le directeur de la publication avait été poursuivi devant le tribunal correctionnel et mis en examen. Au terme de l'information, ... 1er juillet 2012 - Légipresse N°296
464 mots - 1 décision de justice
01/06/2012
Statut professionnel
Une société éditrice n'était pas tenue d'assurer un ...
01/06/2012
Statut professionnel
Délivrance de la carte de presse à un journaliste ...
01/06/2012
Vie privée
Possibilité d'intenter une action sur le fondement de ...
01/06/2012
Vie privée
Roman autobiographique attentatoire à la vie privée d'un ...
01/06/2012
Procédure
La décision ordonnant la publication d'un communiqué ...