L'utilisation de la marque Meccano dans des articles de presse ponctuels, avec une majuscule, et sans aucun usage générique, n'est pas fautive
La liberté d'expression est une liberté fondamentale mais n'est pas absolue et doit respecter les droits d'autrui, parmi lesquels notamment le droit de propriété incorporelle, qui a la même valeur.
En l'espèce une société de fabrication de jouets avait assigné l'éditeur d'un quotidien d'actualités, estimant que l'utilisation de sa marque Meccano, employée de manière générique, dans plusieurs articles du journal, comme un nom commun signifi ant système d'assemblage ou montage de pièces, était de nature à diluer son pouvoir distinctif. Elle invoquait plus précisément que l'utilisation de ladite marque tel un nom commun était susceptible d'entraîner sa dégénérescence et ... 1er avril 2013 - Légipresse N°304
418 mots - 1 décision de justice
Offense au chef de l'état
Jurisprudence
La Cour Edh rappelle que les critiques de nature politique doivent bénéficier d'une large protection au titre de la liberté d'expression
L'article 10 de la Convention Edh ne laisse guère de place à des restrictions de la liberté d'expression dans le domaine politique.Un homme politique s'expose inévitablement et consciemment à un contrôle attentif de ses faits et gestes par les ...
En l'espèce, un homme avait été condamné par les juridictions françaises du chef d'offense au président de la République, délit prévu à l'article 26 de la loi du 29 juillet 1881, pour avoir brandi, lors d'une visite de l'ancien président de la République à Laval, un écriteau sur lequel était inscrite la phrase « Casse toi pov'con », prononcée par le président lui-même quelques mois plus tôt alors qu'un agriculteur avait refusé de lui serrer la main. Les premiers juges ... 1er avril 2013 - Légipresse N°304
418 mots - 1 décision de justice
Prescription
Jurisprudence
À défaut de manifestation du demandeur de son intention de poursuivre son action en diffamation dans le délai de trois mois, les demandes sont considérées comme prescrites
L'article 65 de la loi du 29 juillet 1881 prévoit que l'action publique et l'action civile résultant des crimes, délits et contraventions prévus par la présente loi se prescriront après trois mois révolus, à compter du jour où ils auront ...
En l'espèce, l'agent d'un joueur de tennis reprochait à un journal quotidien d'avoir publié des déclarations de l'ancien entraîneur du sportif, qu'il considérait diffamatoires. Il avait assigné l'auteur des propos, ainsi que le directeur de la publication et l'éditeur aux fins de les voir condamner solidairement au versement de dommages et intérêts. Le tribunal avait déclaré les demandes irrecevables comme prescrites. Le demandeur avait interjeté appel. Pour confirmer le jugement, ... 1er avril 2013 - Légipresse N°304
302 mots - 1 décision de justice
01/04/2013
Procédure
Qpc sur l'article 50 et 53 de la loi de 1881 : la chambre ...
01/04/2013
Provocation
L'article 24 alinéa 9 de la loi de 1881 fait l'objet d'une ...
01/04/2013
Provocation
La Cour de cassation est saisie d'une nouvelle QpC visant ...
01/04/2013
Provocation
Mise en ligne de messages constitutifs de provocation sur le ...
01/04/2013
Publicité
Publicité extérieure : le Conseil d'État vient préciser ...