L'ARRÊT DE LA COUR DE cassation ci-dessus rapporté mérite une attention particulière à plusieurs égards. La Cour rappelle implicitement la méthode pour apprécier le caractère distinctif d'une marque et caractériser le risque de confusion, mais précise également le moment où le caractère distinctif d'une marque doit être apprécié.Paris Première, titulaire depuis 1995 de quatre enregistrements de marques semi-figuratives du même nom et exploitant une chaîne de télévision, ...
Cour de cassation, Ch. com., 30 mai 2007, Société Paris Première c/France 3
Nathalie DREYFUS
Cabinet Dreyfus & associés Conseil en Propriété Industrielle, Conseil ...
(2) Cour d'appel, 4e chambre, section A, 15 février 2006; www.legifrance.gouv.fr
(3) TGI Paris RG no 03/1313.
(4) CJCE, 27 avril 2006, aff. C-145/05 Levi Strauss & Co c/Casucci SPA, Propr. Intellec. 2006.n° 21 p. 489, note G. Bonet; Propr. Industrielle 2006, comm 52, note A. Folliard-Monguiral ;CCE, septembre 2007 p. 30, note C. Caron.
(5) Cass.com, 17 janvier 2006, n° 04-10.710
(6) Article 5 paragraphe 1 « La marque enregistrée confère à son titulaire un droit exclusif. Letitulaire est habilité à interdire à tout tiers, en l'absence de son consentement, de faire usage,dans la vie des affaires :a. d'un signe identique à la marque pour des produits ou des services identiques à ceux pourlesquels celle-ci est enregistrée ;b. d'un signe pour lequel, en raison de son identité ou de sa similitude avec la marque et enraison de l'identité ou de la similitude des produits ou des services couverts par la marque etle signe, il existe, dans l'esprit du public, un risque de confusion qui comprend le risque d'associationentre le signe et la marque. »
(7) CJCE, 27 avril 2006, aff. C-145/05 Levi Strauss & Co c/Casucci SpA, www.curia.europa.eu