Un éditeur de musique a autorisé la commercialisation d'une vidéocassette de karaoké incluant une chanson qu'elle éditait. Or, la cassette vidéo en question comportait des crédits erronés, la jaquette mentionnant que le demandeur était non seulement l'auteur-compositeur, mais également l'interprète de ce vidéogramme, alors que l'interprétation était en réalité effectuée par un groupe d'inconnus. L'éditeur faisait grief à l'arrêt d'appel d'avoir résilié le contrat d'édition intervenu entre elle et l'artiste interprète de la chanson.
La cour d'appel a relevé, d'une part, que l'éditeur de musique, professionnel averti, n'avait pu penser que le droit moral d'artiste-interprète du demandeur, et non son droit d'auteur ainsi qu'il résulte d'une erreur matérielle manifeste que la Cour de cassation est à même de réparer par application de l'article 462 du nouveau Code de procédure civile, n'était pas compromis par l'enregistrement contesté, et, d'autre part, que le fait d'avoir demandé à la société productrice de ...
Cour de cassation, 1re ch. civ., 7 novembre 2006, Pierre Perret et a.