Le droit de location, qui procède de la faculté reconnue à l'auteur et à ses ayants droit de n'autoriser la reproduction de son uvre qu'à des fins précises, constitue une prérogative du droit d'exploitation.
En l'espèce, une société avait mis en place un système de location de jeux vidéos d'une célèbre marque japonaise sans l'autorisation de celle-ci. C'est dans l'exercice de son pouvoir souverain que la cour d'appel, relevant que les spécifications externes, l'expression télévisuelle et l'enchaînement des fonctionnalités des logiciels de chacun des jeux concernés témoignaient d'un effort créatif portant l'empreinte de la personnalité de leurs créateurs, a estimé que les logiciels ...
Cour de cassation, 1re ch. civ., 27 avril 2004, Sté Nouvelle DPM c/ Sté Nintendo