Le nom de fantaisie librement choisi pour masquer au public la personnalité véritable d'un auteur est protégeable à l'égard du nom patronymique comme constituant une propriété lorsque, par un usage prolongé notoire, il s'est incorporé à cet individu et est devenu, pour le public, le signe de sa personnalité.Il autorise ainsi son titulaire à s'opposer à son appropriation par un tiers, s'il doit en résulter une confusion moralement ou matériellement préjudiciable, étant rappelé ...
Cour d'appel, Paris, 4e ch. A, 15 septembre 1999, Gus c/ Société Europe 2 Communication