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Accueil > Droit d'auteur > Cession informelle du droit de synchronisation musicale dans un film - Droit d'auteur

Droit d'auteur
/ Cours et tribunaux


01/07/2024


Cession informelle du droit de synchronisation musicale dans un film



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L'utilisation d'une œuvre musicale par synchronisation dans la bande sonore d'une œuvre audiovisuelle, se faisant nécessairement sous la forme d'extraits, ne saurait être regardée par principe comme réalisant une atteinte à l'intégrité de l'œuvre et au droit moral de l'auteur ou de l'artiste-interprète ; et il incombe à celui qui invoque une telle atteinte d'en justifier. Les articles L. 131-2 et L. 131-3 du code de la propriété intellectuelle, qui imposent l'exigence d'un écrit dans les contrats de production audiovisuelle, régissent les seuls contrats consentis par l'auteur dans l'exercice de son droit d'exploitation et non ceux que peuvent conclure les cessionnaires avec des sous-exploitants.

L'arrêt de rejet de la Cour de cassation du 28 février 2024(1) donne raison au producteur du film Alibi.com et à son prestataire musical, Musique & Solutions, qui avaient synchronisé le titre « Partenaire particulier » sans avoir signé de contrat en bonne et due forme avec la société Chris Music, éditeur et producteur phonographique de la chanson, ou avec ses auteurs et artistes-interprètes, qui contestaient avoir donné leur accord définitif. Pour s’opposer à cette ...
Cour de cassation, (1re ch civ.), 28 février 2024, Sté Chris Music
Philippe ALLAEYS
Avocat associé, spécialiste en droit de la propriété intellectuelle, Twelve, ...
 
1er juillet 2024 - Légipresse N°426
4481 mots