Enews Legipresse

Recevez la newsletter et entrez dans le Club Légipresse
Valider
Valider l'adresse e-mail pour inscription à l'E-news

Le club Légipresse

Les 2 derniers inscrits
ESSOH MONICA

étudiante

Vidéos

02/09/2016
Fabrice Arfi, Médiapart

Forum 2015 - Informer n'est pas un délit

Toutes les vidéos
Accueil > Communications électroniques > La portée d'un « J'aime » sur les réseaux sociaux - Communications électroniques

Communication numérique
/ Cours et tribunaux


27/09/2021


La portée d'un « J'aime » sur les réseaux sociaux



La boutique



> Abonné ? Identifiez-vous



L'emploi des mentions « J'aime » sur les réseaux sociaux constitue une forme courante et populaire d'exercice de la liberté d'expression en ligne. L'acte de « liker » un contenu ne peut être considéré comme ayant le même poids qu'un partage de contenu sur les réseaux sociaux, dans la mesure où une mention « J'aime » exprime seulement une sympathie à l'égard d'un contenu publié, et non une volonté active de sa diffusion. En l'espèce, il n'apparaît pas que les contenus en question aient atteint un public très large auprès du public. Par ailleurs, compte tenu de la nature de la fonction de la salariée – agente de nettoyage – licenciée en raison des « J'aime » apposés à des contenus publiés sur Facebook, celle-ci ne disposait que d'une notoriété et d'une représentativité limitée sur son lieu de travail.

La liberté d'expression bénéficie, avec les réseaux sociaux, d'un formidable canal pour se livrer et, le cas échéant, se délivrer lorsqu'elle est, dans certains États, étroitement surveillée. Défenseur infatigable de cette liberté, la Cour européenne des droits de l'homme lui rend hommage dans chacune de ses décisions, condamnant les États parties à la Convention qui manquent à leurs devoirs faute d'en garantir l'effectivité. L'arrêt rendu le 15 juin 2021 ne fait pas ...
Cour européenne des droits de l'homme, 15 juin 2021, Melike c/ Turquie
Grégoire Loiseau
Professeur à l'École de droit de la Sorbonne - Université de Paris 1 ...
 
27 septembre 2021 - Légipresse N°395
4487 mots