En l'espèce, le litige a pour objet l'exécution et la mise en circulation, par la petite-nièce de Camille Claudel, de tirages posthumes, par la technique du surmoulage, de l'oeuvre La Vague présentés comme étant des « bronzes originaux ».
Pour la cour, La Vague telle que créée par Camille Claudel, comporte l'empreinte de sa personnalité non seulement par le choix du sujet, sa mise en scène et sa facture, mais encore, voire surtout, par le choix particulier et souligné par tous les auteurs, qui singularise cette oeuvre dans son exécution mais au-delà, son esprit même, de réaliser les baigneuses en bronze et de figurer la vague non seulement par sa forme façonnée, mais également par sa taille directe sur l'onyx, pierre ...
Cour d'appel, Versailles, (14e ch.), 19 février 2014, Consorts Bonzon- Claudel et a. c/ Mme Paris, Galerie Marbeau et a.