Accueil > Pour la Cour edh, la discrétion qui s'impose aux autorités judiciaires doit les amener à ne pas utiliser la presse, même pour répondre à des provocations -
Liberté d'expression
/ Jurisprudence
01/09/2011
Pour la Cour edh, la discrétion qui s'impose aux autorités judiciaires doit les amener à ne pas utiliser la presse, même pour répondre à des provocations
La Cour Edh était saisie de la condamnation, au civil, du requérant pour diff amation sur la base d'un rapport qu'il avait établi en sa qualité d'inspecteur en chef du ministère de la Justice et qui avait fi ltré dans la presse, au sujet d'allégations de mauvaise conduite professionnelle visant un autre magistrat.
Soulignant que la plus grande discrétion s'impose aux autorités judiciaires, la Cour rappelle que cette discrétion doit les amener à ne pas utiliser la presse, même pour répondre à des provocations.Ainsi le veulent les impératifs supérieurs de la justice et la grandeur de la fonction judiciaire. La Cour estime qu'en l'occurrence il n'est pas déraisonnable de considérer, à l'instar des juridictions internes, que par ses déclarations à la presse, le requérant s'est approprié au ...
Cour européenne des droits de l'homme, 7 décembre 2010, Poyraz c/ Turquie