Il se déduit du consentement donné librement à la reproduction de clichés précisément identifi és représentant l'image d'une personne que l'autorisation donnée à leur exploitation n'est pas illimitée et que la cession du droit de reproduction est valable.
1.- Encore la liberté contractuelle à propos des conventions d'image. En soulignant le 28 janvier 2010 qu'un mannequin qui a « librement consenti à la reproduction des clichés de son image précisément identifi és, de sorte que l'autorisation ainsi donnée à l'exploitation de celle-ci n'était pas illimitée », la première chambre civile de la Cour de cassation persiste et signe (1). Le droit à l'image est entièrement soumis aux règles du Code civil. Si l'on préfère, celles ...
Cour de cassation, 1re ch. civ., 28 janvier 2010, Mme X. c/ Société Photoalto et a.
Jean-Michel BRUGUIÈRE
Professeur à l'Université de Grenoble-Alpes Directeur du CUERPI Avocat of ...
(2) Cass. Civ. 1°, 11 décembre 2008 Bull. civ. I n° 282, ccc 2009 n°68 obs. Leveneur, jcp 2009, II, 10025, note Loiseau.
(3) J.-M Bruguière et A. Brégou, « L'image entre droit civil et droit d'auteur »,D. 2008, p. 2985.
(4) Sur cette discussion, cf. J.-M Bruguière et B. Gleize « Propriété intellectuelleet droit à l'image » in Les grands arrêts de la propriété intellectuelle, Dalloz 2003,p. 407 et s.
(5) Cette discussion se retrouve en droit de la propriété intellectuelle, cf. M. Vivantet J.-M Bruguière, Droit d'auteur, Précis Dalloz 2009, n° 40.