Les redevances versées à l'artiste interprète, qui sont fonction du seul produit de l'exploitation de l'enregistrement et ne sont pas considérées comme des salaires, rémunèrent les droits voisins qu'il a cédés au producteur et continuent à lui être versées après la rupture du contrat d'enregistrement.
En l'espèce, un chanteur a conclu avec une maison de disques un contrat d'enregistrement exclusif, pour une durée minimale de cinq ans, prévoyant la réalisation d'un minimum de trois albums. À la suite d'une altercation entre l'artiste et le PDG de la maison de disques, cette dernière a indiqué qu'elle mettait fin aux relations contractuelles, qualifiant de faute grave l'attitude du chanteur. Celui-ci a saisi la juridiction prud'homale de demandes de dommages et intérêts pour rupture ...
Cour de cassation, Ch. soc., 1er juillet 2009, EMI Music France c/B. Beausir dit « Doc Gynéco »