Sur le même sujet

Des consÉquences de la rupture du contrat d'enregistrement entre un artiste-interprÈte et sa maison de disque / Cours et tribunaux

DES CONSÉQUENCES DE LA RUPTURE DU CONTRAT D'ENREGISTREMENT ENTRE UN ARTISTE-INTERPRÈTE ET SA MAISON DE DISQUE

1/07/2005

Enews Legipresse

Recevez la newsletter et entrez dans le Club Légipresse
Valider
Valider l'adresse e-mail pour inscription à l'E-news

Le club Légipresse

Les 2 derniers inscrits
ESSOH MONICA

étudiante

Vidéos

02/09/2016
Fabrice Arfi, Médiapart

Forum 2015 - Informer n'est pas un délit

Toutes les vidéos
Accueil > Le producteur de phonogrammes reste titulaire de ses droits sur les phonogrammes qu'il a produits en dépit de la résiliation amiable du contrat d'enregistrement qui le lie à l'artisteinterprète -

Droits voisins
/ Jurisprudence


01/06/2005


Le producteur de phonogrammes reste titulaire de ses droits sur les phonogrammes qu'il a produits en dépit de la résiliation amiable du contrat d'enregistrement qui le lie à l'artisteinterprète



La boutique



> Abonné ? Identifiez-vous



Aux termes des articles L. 212-3 du Code de la propriété intellectuelle et L. 762-2 du Code du travail, il apparaît que le contrat entre un artiste-interprète et un producteur de phonogrammes conclu pour la fixation d'une interprétation, a un objet dépassant l'exécution de la prestation de l'artiste, la durée de l'exploitation de la fixation étant distincte de celle de la prestation. Si bien que l'expiration du contrat d'enregistrement demeure sans effet sur la cession des droits d'exploitation. Dans le cas d'une résiliation amiable, les parties au contrat restent tenues de leurs engagements prenant effet ou se poursuivant postérieurement à l'expiration du contrat lorsqu'elles n'ont pas exprimé leur volonté d'y mettre fin.

En l'espèce, l'artiste et le producteur étaient liés, depuis 1961, par des contrats d'enregistrement en vertu desquels l'artiste consentait l'exclusivité de ses enregistrements au producteur et cédait ses droits sur ses interprétations moyennant une redevance assise sur le produit de l'exploitation des enregistrements.Le dernier contrat, en date du 9 décembre 2002, prévoyait une période d'exclusivité prenant fin à l'issue de l'enregistrement de six albums. Reprochant au producteur de ...
Cour d'appel, Paris, 18e ch. soc., 12 avril 2005, Société Universal Music c/ Jean-Philippe Smet, dit Johnny Hallyday
 
1er juin 2005 - Légipresse N°222
349 mots