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Accueil > La protection des sources journalistiques : une lecture du droit positif francais à l'aune de la loi “Perben 2” -

Chroniques et opinions


01/05/2004


La protection des sources journalistiques : une lecture du droit positif francais à l'aune de la loi “Perben 2”



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Le droit positif français relatif à la protection des sources journalistiques, relativement lacunaire et déjà atténué par les mesures de perquisitions prévues à l'article 56-2 du code de procédure pénale, apparaît bien éloigné de la consécration supranationale et législative du principe, « pierre angulaire de la liberté de la presse». Ceci d'autant plus que la loi dite “Perben 2” du 9 mars 2004 institue un nouveau mécanisme en trois temps qui est loin de garantir l'effectivité de la protection. Ainsi, le journaliste refusant de témoigner, en vertu de l'article 109, al. 2 du code de procédure pénale, pourra « être requis» de remettre des documents. S'il est encore en droit de refuser, une mesure de perquisition pourra alors être ordonnée afin de connaître l'identité de l'informateur ou recueillir les éléments de preuve souhaités.

La loi n° 2004-204 du 9 mars 2004 portant “adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité” (dite “Loi Perben 2”) contient dans ses 224 articles, de nombreuses modifications qui intéressent le droit de la presse et de manière générale le droit de la communication (1). Parmi celles-ci, figurent au Titre II de la loi relatif à “l'action publique, aux enquêtes, à l'instruction, au jugement et à l'application des peines” les articles 80 et 116 qui modifient ...
Alexis GUEDJ
Avocat au Barreau de Paris, docteur en Droit, chargé d'enseignements ...
 
1er mai 2004 - Légipresse N°211
6462 mots