C'est à un véritable jeu de pingpong judiciaire que viennent de se livrer les juridictions françaises et la Cour européenne des droits de l'homme autour du délit d'offense à chef d'État étranger, défini et réprimé par l'article 36 de la loi de 1881 : « l'offense commise publiquement envers des Chefs d'État étrangers, les chefs de gouvernement et les ministres des affaires étrangères d'un gouvernement étranger sera punie d'une amende de 45 000 euros ». Il s'est terminé par ces ...
Cour européenne des droits de l'homme, 25 juin 2002, Colombani et autres c/ France
(3) Cass. crim. 22 juin 1999, Légipresse1999-III, p. 138 ; Cass. 2e civ., 28 sept. 2000 ; Cass.2e civ., 28 sept. 2000, Bul. civ.II n° 136 ; TGI Paris, 20 juin 1990, Légipresse1991-I, p. 7 ; 21nov. 1995, Légipresse1996-I, p. 39 ; 18 déc. 1996, Légipresse1997-I, p. 36 ; 18.fev. 1997,Légipresse1997-I., p. 54 ; 18 fév. 1998, Légipresse1998-I, p. 88. 3. Bul. crim.1998 n°267 ; Dr. pén. 1999 n° 20, obs. Véron.
(5) CEDH, 3 octobre 2000 Du Roy et Malaurie c/ France, Légipresse2000-III, p. 195, obs.Marc-Noël Louvet ; Petites Affiches18 avril 2001, note E. Derieux.
(6) Légipresse2001-III, p. 103 6. CEDH, 3 octobre 2000, précité ; Cass. (crim.), 16 jan. 2001, Légipresse2001-III, p. 80 obs.E. Derieux ; CA Paris, 31 oct. 2001, Légipresse2002-III, p. 31.
(8) CEDH, 24 avril 1990 Kruslin et Hévig c/France ; Cass. crim., 15 mai 1990, Bul. Crim.n° 113;loi du 10 juillet 1991. 8. L'arrêt a été prononcé à l'unanimité ce qui n'était pas le cas de l'arrêt Du Roy et Malauriequi avait provoqué un avis dissident du juge français que reprenait la Cour de Paris dans sonarrêt de résistance.
(10) Faut-il rappeler que la législation française (par exemple l'archaïque délit de fausses nouvellesprévu à l'article 27) sert de modèle et souvent de justification aux tyrans qui utilisent destextes similaires pour persécuter les journalistes qui révèlent leurs crimes et leurs turpitudes ?