Si l'auteur jouit sur son uvre d'un droit moral et dispose du droit de s'opposer à toute altération substantielle de celle-ci, le juge des référés ne saurait cependant, sans excéder ses pouvoirs, apprécier si l'usage en boucle d'un extrait de quelques secondes d'une ligne mélodique simplifiée des deux uvres musicales numérisées litigieuses constitue une contrefaçon, alors que le juge du fond des référés a la faculté d'assigner des limites à certaines prérogatives du droit ...
Tribunal de grande instance, Paris, Ord. réf., 11 octobre 2001, M'Baralli et autres c/ Media Consulting