Cette décision de la Cour de cassation considère comme incompatibles avec l'article 10-2 de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH) les articles 1, 11 et 12 de la loi du 19 juillet 1977.Elle revêt un intérêt particulier dans la mesure où il s'agit de la première décision de la Cour de cassation affirmant l'incompatibilité d'une loi nationale avec la Convention européenne sans y être incité par un facteur extérieur, notamment l'évolution législative, comme tel avait ...
Cour de cassation, ch. crim., 4 septembre 2001, Philippe Amaury
(2) Cour de cassation (crim.), 20 février 2001, Procureur général près la Cour de cassation, LPn° 180-III, p. 54, note E. Derieux.
(3) TGI Paris (17e ch.), 15 décembre 1998 (4 espèces), LPn° 158-III, p. 15, com. E. Derieux.
(4) CA Paris (11e ch. B), 29 juin 2000, LPn° 174-III, p. 147. 4. Conseil d'État, 2 juin 1999, LPn° 164-III, p. 113, note E. Derieux.
(6) Pour mémoire, l'article 10-2, sur ce point, est ainsi libellé, du chef des restrictions, pourautant « qu'elles constituent des mesures nécessaires dans une société démocratique, à lasécurité nationale, à l'intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l'ordre et àla prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputationou des droits d'autrui, pour empêcher la divulgation d'informations confidentielles oupour garantir l'autorité et l'impartialité du pouvoir judiciaire».