Si accorder un entretien à un journaliste dans l'exercice de ses fonctions laisse présumer un accord pour la publication qui doit en résulter et, partant, une complicité par fourniture de moyens, encore faut-il : d'une part, que le journaliste soit à même de prouver qu'il a rapporté les propos fidèlement et sans dénaturation, et d'autre part, que la publication soit bien effectuée dans le journal à la rédaction duquel appartient le journaliste qui recueille les propos.C'est ce ...
Cour de cassation, ch. crim., 19 juin 2001, Catherine Mégret