En moins de sept mois d'intervalle, se produit un total revirement de jurisprudence de la chambre criminelle de la Cour de cassation quant à la conformité des dispositions de l'article 2 de la loi du 2 juillet 1931 au regard des exigences de l'article 10 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme. Par un arrêt du 14 juin 2000, la Cour avait énoncé : « contrairement à ce qui est soutenu aux moyens, c'est à bon droit que la cour d'appel a écarté l'argumentation des ...
Cour de cassation, ch. crim., 16 janvier 2001, X. Gouyou-Beauchamps et autres
Emmanuel Derieux
Professeur à l’Université Panthéon-Assas (Paris 2)
(2) Cour de cassation (ch. crim.), 14 juin 2000 J.-M. Colombani et autres, Légipresse, n° 177-III, p. 198, note M.-N. Louvet.
(3) Cour européenne des droits de l'homme (3e sect.), 3 octobre 2000, du Roy et Malaurie c/France, Légipresse, n° 177-III, p. 195, note M.-N. Louvet.
(4) Cour européenne des droits de l'homme, 23 septembre 1998 Lehideux et Isorni c/ France,Légipresse n° 157-III, p. 161, comm . Paul Mathonnet.
(5) Cour européenne des droits de l'homme, 21 janvier 1999 Fressoz et Roire c/ France, Légipressen° 160-III, p. 41, commentaire Cohen-Jonathan (G.) et Dreyer (E.), Légipresse,160-II, p. 33.