Il s'agit à notre connaissance du premier arrêt de la Cour de cassation sur la question. Elle s'était déjà prononcée sur la nécessité pour l'avocat qui exerce un droit de réponse pour le compte de son client, d'avoir été mandaté expressément à cet effet. Elle ajoute par l'arrêt ci-dessus rapporté qu'on ne peut exiger du directeur de la publication qu'il passe un tel droit de réponse que s'il lui est justifié, en même temps que la demande, de l'existence de ce mandat spécial.