En jetant le discrédit sur le nom de Leneuf par la représentation d'un personnage qui, jusqu'à l'achèvement de la première phase de la campagne de publicité était ridicule et prêtait à rire, les sociétés défenderesses n'ont cherché ni à corriger les murs, ni à distraire : elles ont agi dans un but purement commercial dans des conditions de nature à troubler les porteurs du patronyme de Leneuf dans leur vie quotidienne par une modification dévalorisante de leur image ...
Tribunal de grande instance, Nanterre, Ord. réf., 5 mai 2000, Leneuf c/ 9 Telecom et Ogilvy Matter