La présentation de la personnalité d'un accusé devant la cour d'assises, par la marionnette d'un de ses défenseurs, le montrant comme un adepte de pratiques zoophiles, n'autorise aucun doute dans l'esprit du téléspectateur sur sa culpabilité.Si le caractère humoristique de l'émission n'a pas suffi à accréditer la culpabilité de cet accusé dans l'esprit du public, le climat médiatique ayant entouré le procès, n'a pu que crédibiliser ces propos. Il y a donc un défaut de ...
Tribunal de grande instance, Cusset, 8 juin 2000, Maurel c/ Canal + et autres