Contrairement aux arguments avancés par l'employeur (erreurs et désinvolture dans un article, départ en vacances sans autorisation, rétention d'information et agitation parmanente au sein de la rédaction), aucune faute sérieuse ne peut être reprochée à la journaliste : le fait d'enlever à celle-ci, sans raisons, une part de ses attributions et responsabilités constitue un licenciement sans cause réelle et sérieuse. Outre les indemnités de préavis et de congés payés, la cour ...
Cour d'appel, Paris, 18e ch. D, 18 avril 2000, Société Point de vue c/ F. Laot-Thurninger