En mettant à la disposition du public le matériel et l'installation permettant la reproduction massive en libre service d'uvres musicales ou de logiciels, le prévenu qui n'a pas sollicité l'autorisation des propriétaires des uvres et qui savait qu'il rendait ces moyens matériels aisément accessibles à des personnes n'ayant pas acquitté des droits d'auteur ou n'ayant pas acquis de licence d'utilisation, a commis sciemment le délit de contrefaçon.Il est indifférent que le ...
Tribunal de grande instance, Valence, Jugement correctionnel, 2 juillet 1999, SDRM SNEP et autres c/ Drouot.