Les modifications successives du graphisme d'un logo d'une marque, auxquelles l'auteur de l'uvre d'origine non seulement n'a pas été associé, mais n'a même pas consenti, constituent des atteintes au droit moral de l'auteur dont il est dû réparation. Le tribunal accorde, à l'auteur, la somme de 80 000 F.
Tribunal de grande instance, Paris, 1re ch. 1re sect., 24 juin 1998, Ch. Delorme c/ Société Pernod Ricard