La séquence d'un film publicitaire, dans laquelle une sculpture est filmée intégralement pour servir d'élément de décor, constitue une reproduction de l'uvre. À défaut d'autorisation préalable délivrée par les ayants droit ou leur représentant, cette représentation de l'uvre est illicite et ouvre droit à une indemnisation du préjudice, à concurrence de la perte des droits de reproduction qui auraient été reçus si l'autorisation avait été demandée et obtenue. Constatant ...
Cour d'appel, Versailles, 1re ch., 15 janvier 1998, Société Movie Box