Au demandeur qui soutient que ses créations culinaires s'analysent en une uvre au sens du code de la propriété intellectuelle, le tribunal répond que, si les recettes de cuisine peuvent être protégées dans leur expression littéraire, elles ne constituent pas en elles-mêmes une uvre de l'esprit ; elles s'analysent en effet en une succession d'instructions, une méthode ; il s'agit d'un savoir-faire qui n'est pas protégeable.Il s'ensuit que le cuisinier ne peut prétendre qu'il a, ...
Tribunal de grande instance, Paris, 3e ch. 1re sect., 30 septembre 1997, P. Duribreux et autres c/ Société Les Muses Production et autres