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Accueil > Infractions de presse > Propos assimilant les demandes et moyens d’une partie au procès à une escroquerie : absence de diffamation - Infractions de presse

Diffamation
/ Cours et tribunaux


11/07/2023


Propos assimilant les demandes et moyens d’une partie au procès à une escroquerie : absence de diffamation



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Viole les articles 29 et 41 de la loi du 29 juillet 1881 le premier président d’une cour d’appel qui accueille la demande de suppression de la phrase « et procédant d’une mauvaise foi qui confine à l’escroquerie » figurant dans les écritures déposées au soutien des intérêts d’une partie, et condamne celle-ci au paiement de dommages-intérêts, alors que les écrits litigieux ne contenaient pas l’imputation d’un fait précis et déterminé de nature à porter atteinte à l’honneur ou à la considération de la partie qu’ils visaient.

L’immunité des débats judiciaires prévue à l’article 41 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse continue d’alimenter un contentieux abondant qui permet aux juridictions de fixer les contours du régime de cette immunité. Celle-ci, on le sait, se justifie par la nécessité de garantir la protection des droits de la défense et le respect du principe du procès équitable(1). Aussi, l’immunité des débats judiciaires confère-t-elle au plaideur un droit à une ...
Cour de cassation, (2e ch. civ), 20 avril 2023
Lyn FRANÇOIS
Maître de conférence à l'Université de Limoges. Vice-doyen de la faculté de ...
 
11 juillet 2023 - Légipresse N°415
2154 mots