Une société d'édition avait fait paraître un roman intitulé La première chose qu'on regarde, mettant en scène un jeune homme recevant un jour la visite d'un sosie d'une actrice américaine, dont il tombe amoureux. L'actrice ayant inspiré à l'auteur le personnage de son livre, soutenant que l'ouvrage comportait des éléments portant atteinte au respect de l'intimité de sa vie privée, avait assigné l'écrivain et son éditeur sur le fondement des articles 9 et 1382 du Code civil. Le ...
Tribunal de grande instance, Paris, (17e ch. civ.), 2 juillet 2014, S. Johansson c/G. Delacourt et