Le journaliste poursuivi en diffamation peut produire, sans que cette production puisse donner lieu à des poursuites pour recel, des éléments provenant d'une violation du secret de l'enquête ou de l'instruction ou de tout autre secret professionnel s'ils sont de nature à établir sa bonne foi, ou la vérité des faits diffamatoires.
En l'espèce, un magazine hebdomadaire d'actualités avait publié un dossier sous le titre « Nice, les milieux secrets ». Un homme se plaignait d'avoir été cité dans certains passages comme étant « le dernier des caïds niçois » ou encore « le dernier parrain niçois » et d'avoir fait l'objet d'une longue liste d'accusations, telles la création de salles de jeux clandestines, ou la participation à un trafic de cigarettes de contrebande, lesquelles seraient contraires à son honneur ...
Tribunal de grande instance, Nice, Ch. correct., 18 mars 2013, M. Soret c/ C. Barbier et a. (décision non définitive)