Si chacun dispose sur son image d'un droit qui lui permet de s'opposer à sa diffusion sans son consentement, celui-ci peut cependant, dans des conditions particulières, être tacitement établi par les circonstances précises de captation de l'image et le contexte plus général de l'attitude de l'intéressé.
En l'espèce, un journal d'actualité people avait publié un article relatant la relation sentimentale liant deux candidats d'une émission de téléréalité, illustré de deux photographies du couple. Les intéressés avaient saisi le juge des référés afin de voir condamner la société éditrice à leur payer 10 000 euros de dommages et intérêts provisionnels sur la réparation du préjudice subi pour atteinte à l'intimité de leur vie privée et que soit ordonnée la publication d'un ...
Tribunal de grande instance, Paris, Ord. réf., 12 décembre 2012, C. Anav et a. c/ Snc Hachette Filipacchi Associés