Deux ressortissants portugais, avocats, avaient été condamnés civilement pour diff amation, après avoir tenu dans la presse des propos jugés attentatoires à la réputation d'un juge, concernant son implication alléguée dans des faits de corruption. Ils avaient saisi la Cour européenne des droits de l'homme pour contester cette décision sur le fondement de l'article 10 de la Convention edh. Accueillant favorablement leur demande, la Cour relève que la liberté d'expression vaut aussi ...
Cour européenne des droits de l'homme, 2e sect., 29 mars 2011, Gouveia et a. c/ Portugal