Les critères de la bonne foi s'apprécient avec une moindre rigueur dans un journal ou une rubrique satirique, le droit à l'humour autorisant une certaine outrance dans l'expression.
En l'espèce, un animateur de télévision, fondateur d'une société de production audiovisuelle, avait assigné l'éditeur d'un magazine qui avait publié, dans le cadre d'une rubrique satirique, un article lui étant consacré, critiquant sa façon de gérer son entreprise et les conditions de travail imposées à ses salariés. L'animateur estimait que certains des propos publiés étaient diffamatoires ou injurieux à son égard. Le tribunal, amené à statuer sur des aspects procéduraux, ...
Tribunal de grande instance, Paris, 17e ch. civ., 6 avril 2011, J-L Delarue c/Les Éditions Réticulaires et a.