Les problèmes de santé, qu'ils soient ou non d'ordre psychologique, relèvent de la sphère la plus intime de la vie privée et ne sauraient être diffusés au public hors le consentement des personnes concernées que dans la circonstance où ils seraient susceptibles d'avoir des incidences sur la marche des affaires publiques.
En l'espèce, une jeune actrice avait saisi le juge des référés afin de voir condamner une société exploitant un magazine de presse people, lequel avait publié un numéro sur lequel apparaissait en page de couverture une photographie du visage de la jeune femme accompagnée de l'accroche suivante : « X encore hospitalisée ! Décidément elle ne s'en sort pas ». Ledit magazine contenait également un article en pages intérieures détaillant les problèmes psychologiques dont elle ...
Tribunal de grande instance, Paris, Ord. réf., 29 septembre 2010, L. Smet c/Snc Prisma Presse