La protection du cadavre et le respect dû à celui-ci commandent tout d'abord de rechercher si les corps présentés au grand public dans le cadre d'une exposition ont une origine licite et s'il existe un consentement donné par les personnes de leur vivant sur l'utilisation de leur cadavre.
En l'espèce, la société organisatrice présente une exposition intitulée « Our Body à corps ouverts », annoncée comme étant à vocation pédagogique et scientifique, mettant en scène des cadavres d'êtres humains pratiquant différents sports de manière à montrer le fonctionnement interne du corps humain.Deux associations oeuvrant pour la défense des droits de l'homme, notamment en Chine, se sont insurgées contre la poursuite de cette manifestation arguant d'une atteinte au respect ...
Cour d'appel, Paris, Pôle 1, ch. 3, 30 avril 2009, SARL Encore Events c/Association « Ensemble contre la peine de mort » et association solidarité Chine