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Accueil > Une entreprise éditrice ne saurait substituer une condamnation à publication judiciaire par des excuses et un démenti -

Vie privée
/ Jurisprudence


01/12/2007


Une entreprise éditrice ne saurait substituer une condamnation à publication judiciaire par des excuses et un démenti



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Les juges déterminent souverainement les modalités propres à assurer la réparation d'une atteinte aux droits de la personnalité, peu important qu'ils ordonnent, alternativement ou cumulativement, une indemnité provisionnelle ou une publication judiciaire. Cette dernière mesure est nécessaire dans une société démocratique au respect des droits d'autrui, sans que l'auteur de l'atteinte puisse se tenir totalement ou partiellement libéré par un contenu et des conditions qu'il aurait substitués à ceux arrêtés par l'autorité judiciaire, ou se trouve pour autant privé du droit d'agir au fond en cas d'atteinte avérée à la présomption d'innocence.

En l'espèce, la société éditrice demanderesse au pourvoi avait été condamnée en référé, pour atteinte à la vie privée et au droit à l'image, à verser à un couple de stars une indemnité provisionnelle, et à publier, en page de couverture des exemplaires à paraître immédiatement après signification, et sous astreinte provisoire de 20000 euros par numéro de retard, un communiqué judiciaire défini avec précision dans son libellé, ses caractères et ses couleurs ...
Cour de cassation, 1re ch. civ., 2 octobre 2007, Prisma Presse
 
1er décembre 2007 - Légipresse N°247
242 mots