Les prévenus invoquent l'excuse de bonne foi. S'il est vrai que les journalistes ne disposent pas toujours du temps ou, dans leur journal, du nombre de lignes nécessaires pour exposer une affaire judiciaire dans ses moindres détails, ce qui ne peut leur être reproché, il reste que faisant profession d'informer, ils ne sauraient, surtout lorsque la culpabilité ou l'innocence, et en tout cas l'honneur ou la considération d'une personne renvoyée devant un tribunal pour y être jugée est en ...
Tribunal de grande instance, Paris, 17e ch. civ., 24 janvier 2007, A.J. Latreille c/F. O. Giesbert et a.