Selon les dispositions de l'article L. 711-4 du Code de la propriété intellectuelle, ne peut être adopté comme marque un signe portant atteinte à des droits antérieurs et, notamment à une dénomination sociale ou raison sociale, s'il existe un risque de confusion dans l'esprit du public ; au droit de la personnalité d'un tiers, notamment à son nom patronymique ( ).
En l'espèce, le défendeur et sa société poursuivent la nullité d'une marque en raison, d'une part de l'atteinte portée à leurs droits privatifs respectifs et, d'autre part, du caractère frauduleux de son dépôt par la société demanderesse. Il est constant que la marque en cause constitue le nom patronymique du défendeur. Il n'est pas contestée que ce patronyme est rare en France et il ressort des pièces communiqués que le défendeur exerce ses activités sous son identité ...
Tribunal de grande instance, Paris, 3e ch. 2e sect., 15 octobre 2004, Sté Textiles pasteur c/ K. Takada et S.A. Kenzo Takada (décision définitive)