Une société de production cinématographique qui avait tourné un court métrage dans les couloirs du métro se voyait reprocher par la RATP d'avoir commis une voie de fait en passant outre le refus de tournage qui lui avait été opposé. S'il est légitime que la RATP puisse, pour des raisons de police ou de sécurité, subordonner le tournage d'un film dans son enceinte à une autorisation préalable, elle ne saurait, sans porter atteinte à la liberté d'expression, se réserver « ...
Cour d'appel, Paris, 1re ch. sect. A, 3 mai 2004, SARL Mat Films c/ RATP et GIE Thorème 54